Travaux de réhabilitation et remplacement Rue de la Tuilerie à Saulx-Marchais

Un choix technique pertinent afin de limiter la gêne aux usagers tout en réduisant les coûts

Les canalisations de collecte des eaux usées peuvent se dégrader dans le temps, sous l’effet de mouvements de terrain, de charges roulantes, ou des effluents transitant (par abrasion ou réaction chimique).

A l’occasion de la création d’un nouveau branchement, la canalisation publique d’eaux usées située rue de la Tuilerie est apparue fortement dégradée, par la fermentation des effluents. Une opération de réhabilitation devait être menée, sous peine d’effondrement de la voirie et de pollution, dans un secteur particulièrement sensible, à proximité de l’aqueduc de l’Avre. C'est chose faite.


Une investigation de l’état du collecteur ayant mis en évidence des défauts structurels différenciés sur la canalisation, il a été décidé de mener la réhabilitation du réseau suivant deux techniques en fonction des besoins réels et en vue de minimiser les nuisances lors des travaux pour les riverains :

Remplacement de collecteurPose de canalisation en fonte

Le changement de collecteur est retenu lorsque la résistance mécanique du collecteur en place est fortement altérée, ou qu’un obstacle structurel à l’écoulement rend l’ouverture indispensable (par exemple une réduction de la section de la canalisation, un écrasement ou déboîtement important du collecteur, ou une contre-pente).

Retrait de la canalisation amiante-cimentIl permet de refaire à neuf le réseau et de changer si nécessaire le matériau de la canalisation. La fonte, appréciée pour sa capacité de résistance mécanique et aux agressions chimiques, remplace ici l’amiante ciment, qui sera retirée dans le strict cadre fixé par la réglementation sur l’amiante.

 

Réhabilitation sans tranchée

La technique de chemisage continu permet de restituer les caractéristiques mécaniques, d’étanchéité et d’hydraulicité de la canalisation sans ouverture de tranchée. Pour ces travaux, la société TELEREP a été retenue.Reversion à chaud de la gaine structurante

Après un rinçage et un repérage des branchements, le camion est positionné à proximité des regards d’accès afin de permettre l’introduction de la gaine.

La gaine est ensuite déployée par réversion à l’air et polymérisée à la vapeur. L’ancienne canalisation sert de coffrage et la gaine structurante se substitue alors à la conduite existante. La gaine est ensuite découpée dans les regards de visite. Le jour même, un robot de fraisage procède à la réouverture des branchements. Les ouvertures de chaussée se limitent alors à la reprise des branchements qui le nécessitent.

Phase de réversion de la gaineCe procédé est particulièrement rapide (jusque 150 m/jour), économique, et adapté pour les collecteurs qui présentent des désordres de structure récurrents (fissures, cassures, décalages limités, perforations, corrosion, abrasion), mais également des défauts d’étanchéité.

Sans ouverture de tranchée, les travaux sont moins perturbants pour la circulation. Ils limitent la durée des travaux et la gêne moins perturbants pour la circulation. Ils limitent la durée des travaux et la gêne occasionnée aux riverains et aux usagers.

Des travaux sous charte de qualité

Charte qualité du SIARNCPhase de polymérisation de la gaineLe SIARNC est signataire depuis le 24 novembre 2013 de la charte de qualité de l’Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE), qui concerne notamment la pose des réseaux d’assainissement.

A ce titre, une procédure stricte d’étude et de mise en oeuvre des travaux est suivie. C’est à la fois la garantie de bonnes pratiques, et un engagement indispensable pour l’accès aux partenariats financiers.

 

Chiffres clé de l'opération
- Montant investi : 380.000€
- Linéaire renouvelé : 680 mètres dont 420 sans tranchée, 46 habitations desservies
- Entreprises titulaires du marché : SFRE – Etampes 91 (reprise en tranchée ouverte) et TELEREP France – Ecquevilly 78 (réhabilitation sans tranchée)
- Partenariats financiers : Agence de l’Eau Seine Normandie (30%), Conseil Départemental des Yvelines (20%)